Littérature

Le retour de Joël Dicker – La disparition de Stéphanie Mailer

51MHwtyWYIL._SX195_Très fort ce Joël.

Depuis La vérité sur l’affaire Harry Québert il y a quelques années, j’attends chacune des sorties des nouveaux livres de Joël Dicker avec impatience. La recette fonctionne toujours aussi bien, pourtant, à chaque fois que je débute ma lecture, je me fais systématiquement la même réflexion : le style d’écriture n’est pas dingue !

Qu’on s’entende bien, je ne dis pas du tout ça pour dénigrer l’auteur, ou bien même me targuer d’être une lectrice « au dessus », « avec des exigences ». Je tiens simplement à souligner que je prends plaisir à lire bon nombres de livres aux styles variés qui se rejoignent tous autour d’une qualité – qui prime sur les autres pour ma part – : la capacité à me tenir en haleine de la première à la dernière ligne. Rejetant ainsi  le « puritanisme littéraire » de certains, qui voudrait qu’une lecture soit plus « digne » qu’une autre, et qui, personnellement, me rebute.

Revenons donc à nos moutons, et plus particulièrement à ce cher Joël !

Après un Livre des Baltimore que j’avais littéralement dévoré il y a presque deux ans, nous nous retrouvons donc dans les Hamptons pour La disparition de Stéphanie Mailer !

Comme pour tous ses autres ouvrages, le piège se referme sur nous. On a à peine commencé la lecture, que déjà, on n’a plus du tout envie de refermer le livre. Si vous vous apprêtez à le lire, je vous le dis tout de go : préparez-vous à devoir vous arrêter péniblement à une heure très avancée de la nuit pour répondre à un besoin physiologique (dormir donc), tout en étant surexcité(e) à l’idée de reprendre votre lecture le lendemain.

Petit retour sur le pitch du bouquin :

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.
 
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer? Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?

Ça vous donne envie ? C’est normal ! Ce que j’aime chez Joël Dicker, c’est sa manière d’aborder les relations humaines, les petits secrets des uns qui ont des conséquences dramatiques chez les autres, et qui resurgissent des années plus tard.

J’aime cette façon qu’il a de brouiller les pistes, de nous amener à imaginer toutes sortes de scénarios, alors qu’il faut aller complètement à l’opposé ! J’aime cet auteur sans autre prétention que celle de nous faire passer un très bon moment de lecture

Alors vraiment, si vous vous demandiez encore « Je le lis ou pas ? », arrêtez de demander, et lisez 🙂

Ah et si vous ne connaissez pas ce jeune auteur, je vous recommande notamment la lecture de deux de ses livres : Les derniers jours de nos pères et Le livre des Baltimore (dont je parlais plus haut).

Bonne lecture 🙂

Le Joli

24 réflexions au sujet de “Le retour de Joël Dicker – La disparition de Stéphanie Mailer”

  1. Je n’ai jamais lu cet auteur mais Le Livre de Baltimore me faisait très envie en librairie… Ton article me confirme qu’il faut absolument que je saute le pas mais entre les trois romans évoqués, tu me conseilles lequel en première découverte ?
    Belle journée !

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    1. Le Livre des Baltimore est la suite de La vérité sur l’affaire Harry Québert, mais ce n’est pas vraiment gênant si tu commences par les Baltimore (mais bon, vu que les deux sont sortis en poche, autant faire dans l’ordre de parution à la limite 🙂 !)
      De mon côté, le livre de Dicker que j’ai préféré, c’est « Les derniers jours de nos pères », mais c’est parce que l’action se déroule pendant une période qui m’intéresse beaucoup (la seconde guerre mondiale) ! Après ça reste vraiment une histoire de goût et de sensibilités, mais dans tous les cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire chacun de ses livres ! Moi je te conseille de commencer par Harry Quebert (surtout qu’il a été adapté en série, donc j’ai hâte de pouvoir faire le comparatif quand elle sortira, d’ici quelques mois !)

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  2. Tu es un des premiers avis positifs que je vois passer sur ce livre, ça me rassure un peu 🙂 Je crois que je vais me le garder pour les vacances, mais j’ai hâte de découvrir en tout cas. Dans les deux livres que j’ai déjà lus (il me reste La mémoire de nos pères à découvrir aussi), j’ai bien aimé – même si comme tu dis, le style n’est pas dingue, l’intrigue est là !

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    1. Alors pour tout te dire, j’ai enchaîné le dernier Pierre Lemaître et le Joël Dicker, et clairement, tu vois la différence, donc j’ai mis un peu de temps (tout est relatif!) à me mettre vraiment dans le livre, mais je ne le regrette pas du tout. Comme je le dis, la recette fonctionne ! La seule chose qui m’a déçue c’est la fin, mais je pense qu’avec ce genre de bouquin c’est quitte ou double, parce que l’auteur nous emmène sur tellement de sentiers différents qu’on se fait nous-même une idée bien précise de ce qu’on espère du dénouement ! Joël Dicker rempli parfaitement sa mission je trouve, et le bouquin est parfait pour les vacances 🙂

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  3. J’ai été tellement absorbée par La vérité sur l’affaire Harry Québert que j’ai maintenant très envie de découvrir ses autres romans. Le Livre des Baltimore m’attend gentiment dans ma bibliothèque et je vais attendre que ce nouveau roman sorte en poche avant de me jeter dessus.

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    1. Le livre des Baltimore est vraiment chouette (je l’ai préféré à l’affaire Harry Québert) et si je peux t’en conseiller un autre, c’est « Les derniers jours de nos pères », qui est beaucoup moins connu mais que j’ai beaucoup aimé personnellement 🙂

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