Se laisser tenter par Ready player one

La grosse sortie ciné du moment c’est sans aucun doute le dernier Steven Spielberg, j’ai nommé : Ready player one.

Le pitch officiel, ci–dessous, ne me vendait pas particulièrement de rêve :

2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

La bande annonce m’a un peu plus intriguée…. Et c’est comme ça qu’on se retrouve dans une salle obscure, un dimanche après-midi, accompagnée d’un Jules hyper motivé, et qu’on a une excellente surprise !

Dans tous les cas, à mon avis, il ne faut pas se fier au synopsis ni à la BA, qui ne sont absolument pas représentatifs (selon moi) de l’expérience ciné à laquelle vous allez assister.
Déjà, parce que ni l’un ni l’autre ne font mention de tout un tas d’éléments qui vous feront aimer ce film à coup sûr. Et aussi parce que ni l’un ni l’autre ne vous parlent de la génialissime bande originale (qui pourrait presque faire penser à celle des Gardiens de la Galaxie), ni de la complexité du personnage de James Halliday, ni de la multitude de références à la culture geek & pop auxquelles vous serez confrontés.

Clairement, l’essentiel du film est bourré de clins d’oeil aux jeux vidéos. Alors, on se laisse embarquer dans cet univers virtuel hyper coloré nourri par les années 80, gaming et cinéma cultes confondus. On se prend à préférer, comme les personnages, cet univers bien plus attractif que la réalité telle qu’elle est présentée dans ce film de 2h20 qui défile à toute vitesse.
Personnellement, ma culture du jeu vidéo se limite à Nintendo (comprendre : Mario Bros) et la PS1 (comprendre : Tekken et Crash Bandicoot), autant dire une minuscule goutte d’eau dans l’océan immense de cet univers sans limite. J’ai cependant un avantage, j’ai toujours été entourée de personnes beaucoup plus calées que moi dans ce domaine. De mon frère aux copains, en passant par mon compagnon ! Ce qui fait qu’inconsciemment (ou pas), j’ai emmagasiné pas mal d’infos sur le sujet, sans savoir qu’un jour, je trouverai ça particulièrement utile 😀 ! Et c’est vrai que c’est quand même super sympa de capter quelques références (même si clairement, je n’ai dû en saisir qu’un dixième sur toutes celles semées dans le scénario !).

Donc si vous êtes comme moi, que vous avez aimé Stranger Things, Les gardiens de la galaxie, le singstar 80’s et que vous êtes plus ou moins familiers des jeux vidéos (niveau amateur du dimanche), ce film est pour vous !
Si vous n’y connaissez pas grand chose en gaming, mais que vous n’avez pas d’a priori, et que vous voulez juste passer un moment sympa, foncez aussi !
Par contre, si vous êtes vraiment un énorme fan de pop culture, je ne saurai me prononcer à votre place, vos attentes ne sont certainement pas les mêmes que les miennes concernant le film (mais, je veux bien des avis !).

Ah, dernière info et pas des moindres : Ready player one est une adaptation du livre Player one d’Ernest Cline ! Pour ma part, je n’ai pas spécialement envie de me lancer dans la lecture du bouquin pour le moment, mais c’est surtout parce que je n’ai pas l’habitude de lire du fantastique… pour autant, je n’exclue pas d’y venir un jour 🙂 !

Dans tous les cas, bonne séance et/ou bonne lecture !

Le Joli

Ready player one – Steven Spielberg, 2018