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En finir avec le snobisme littéraire (et culturel).

Comment-parler-des-livres-que-lon-na-pas-lus-2-CopieIl y a quelques jours, au détour de mon article sur le dernier livre de Joël Dicker, je faisais allusion au « puritanisme littéraire », volontaire ou non, qu’on peut parfois retrouver chez certaines personnes (lecteurs, auteurs, chroniqueurs, blogueurs…).

Je m’explique.

Je pense pouvoir dire que mes lectures sont très hétéroclites et je prends plaisir à découvrir régulièrement des petites pépites dont je ne soupçonnais pas l’existence ! Mais… il m’est arrivé d’entendre, ou même de me dire « Sérieux je vais pas lire ça quand même, c’est vraiment pas dingue comme bouquin » ou bien « Bon si j’achète ça, c’est vraiment la honte ». Comme si un certain type de lecture était finalement plus « digne » qu’un autre.
C’est comme ça qu’on se retrouve dans une société à la « culture snob » quand, pour moi, cette même culture ne devrait pas être synonyme de clivages mais bien de partages. Et puis vient le moment où on en arrive à entendre des conversations à base de « Ah ouais, tu lis Musso toi ? … Après chacun son truc hein ! ». Ben oui justement, chacun son truc ! Et si on se sent aussi bien à lire Musso que Baudelaire, Enard ou Houellebecq, où est le problème ? L’idée de base étant quand même d’avoir le plaisir de lire non ?

Une personne que j’aime beaucoup m’a dit un jour : « Moi je ne lis pas, parce que je ne suis pas intelligent ». Ça m’a fait tellement mal au cœur de l’entendre me dire ça. C’était comme s’il me disait « Moi je suis pas à la hauteur », alors que c’est complètement faux !
Voilà où nous en sommes rendus, et c’est tellement triste. Parce que la lecture est pour moi synonyme de tellement d’émotions, de leçons, et de découvertes qu’il me semble aberrant que des personnes s’en tiennent volontairement à l’écart parce qu’elles ne se sentent pas « au niveau ». Qui leur a dit ça ? À quel moment de notre vie intégrons-nous le fait que la lecture est réservée à une élite ? Jean Rochefort disait d’ailleurs, il y a quelques années, au détour d’une interview :

Un jour, j’ai joué au Théâtre d’Aubervilliers, un théâtre de banlieue subventionné. Avant d’aller dans ma loge, j’avais pris l’habitude d’acheter une cuisse de poulet dans une boucherie située juste en face. Un jour, la vendeuse me demande ce que je fais tous les soirs à Aubervilliers. Quand je lui ai répondu que je jouais au théâtre, elle a seulement dit : «Ah bon» comme si je venais d’une autre planète. L’idée toute simple de traverser la rue pour découvrir ce théâtre ne l’avait jamais effleurée. Car elle avait peur de ne pas se sentir à sa place. […] Si la concierge de mon immeuble se rend à une exposition, il y a dix mémères du 7ème arrondissement de Paris qui la toisent en se demandant ce qu’elle fait là. Le problème c’est que pour démocratiser la culture, il faut des artistes modestes. Alors que certains utilisent la culture pour se mettre en valeur au lieu d’avoir une seule ambition : partager avec le plus grand nombre. […] Les subventions devaient permettre de démocratiser la culture. Mais en réalité, la culture reste réservée à une élite. Il n’y a que des instits dans les salles de théâtre. Beaucoup de gens de classes sociales dites «inférieures » ont été exclus par le système et se sont détachés de la culture en se disant : «Ça ce n’est pas pour nous !». 

Pourtant, la lecture, c’est quand même une des premières étapes de notre apprentissage, enfant. Alors comment et pourquoi certains se perdent en route ?

On pourrait parler du programme scolaire, mais le débat serait trop vaste et surtout trop complexe.
Personnellement, même si je n’ai pas fait d’études dans cette filière, j’avais quand même un profil plutôt littéraire, et j’étais de ceux qui lisaient pas mal en dehors des lectures imposées (notamment pour le bac). Et clairement, je n’ai que très rarement pris plaisir à lire les œuvres qui nous étaient soumises par nos profs (enfin, par le programme quoi !).
Alors bien sûr, c’est vraiment important de continuer à enseigner les grands classiques, parce que la richesse de la littérature passe évidemment par là ! Mais il est aussi indispensable de faire découvrir les auteurs contemporains, et ce qui est vraiment cool, c’est que pas mal de dispositifs géniaux ont été mis en place depuis quelques années et font ça à merveille dans les écoles, collèges, lycées…
Mon grand regret c’est vraiment de ne pas avoir eu accès à ça pendant ma scolarité. De pouvoir au moins apercevoir ce qui ce faisait au moment T. Pas seulement travailler sur « Hymne à l’automne » de Ronsard ou « Jean le Bleu » de Jean Giono (#enfer sur terre). (Bon, je parle de mes mauvais souvenirs, mais j’ai été touchée par beaucoup d’œuvres classiques aussi !).

C’est comme l’art en fait : on peut rester parfois dubitatif devant de l’art contemporain, et être plus sensible à l’impressionnisme ou au cubisme (qui ont pourtant été très décriés à leur début). Tout dans la culture est finalement une affaire de goût, de sensibilité,  de vécu aussi. Notre histoire personnelle influencera forcément notre façon d’être touché(e) par un sujet ou par un autre.

On peut regretter, bien sûr, que certains auteurs/livres/films/expos/disques soient mis plus en avant que d’autres, sous prétexte qu’ils seront toujours vendeurs, même si leur qualité est moindre ou diminuée au fil de leurs sorties. Mais je reste persuadée que malgré tout, cela reste une manière d’amener n’importe qui à lire. Et c’est bien connu (ou ça me paraît être une évidence en tout cas), la lecture amène avec elle l’envie de lire encore et toujours plus. Plus on lit, plus notre curiosité est exacerbée. Et c’est à ce moment là, que les petites pépites, celles qu’on ne voyait pas avant, surgissent là, devant nos yeux, et on éprouve ce petit plaisir, celui d’appartenir à un petit monde caché. Comme quand Alice passe de l’autre côté du miroir, comme quand un personnage passe à travers une cascade et qu’il y découvre une cité cachée, comme quand on goûte un aliment qu’on était persuadé de détester, et qu’on aime bien. Et moi, j’adore cette idée 🙂

L’essentiel finalement, c’est qu’il y en a pour tout le monde ! Et qu’il serait bon de ne pas juger le « niveau culturel » de chacun, puisqu’en fin de compte, la culture n’est rien de moins que la contribution d’un nombre incalculable de personnes qui ont su un jour montrer de quoi ils étaient capables, souvent envers et contre tous ceux qui les décriaient. La culture c’est eux, c’est vous, c’est moi. Avec nos connaissances propres, nos intérêts communs ou non. La culture c’est nous, et c’est la seule chose à retenir, non ?

Le Joli

73 réflexions au sujet de “En finir avec le snobisme littéraire (et culturel).”

  1. Ouch. Ton article me touche énormément parce que j’ai l’impression de vivre ce sentiment d’infériorité chaque jour en tant que lectrice. Dernièrement, une connaissance a appris que je lisais plutôt régulièrement et quand la question « Mais que lis-tu » est tombé, je suis resté perplexe entre être honnête et cacher la vérité par le silence. Mais finalement, j’ai décidé d’assumer mes préférences, oui j’aime les lectures jeunesse et alors ? Rien ne m’empêche de découvrir Jane Austen après avoir fini un livre pour les 12-13 ans et si c’est ce qui rend la lecture une passion, c’est peut-être ça justement : la diversité avant tout et les milliers d’histoires toutes différentes les unes que les autres.

    Je tiens vraiment à te souligner que ton article est superbement bien écrit et il est juste… parfait ! Merci à toi pour avoir mis les mots sur ce que je ressens.
    Belle soirée.

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    1. Pour faire un mix entre mon article et ton commentaire, il n’y a qu’une chose importante, c’est le plaisir. Vraiment je suis contente si mes quelques mots ont pu te toucher parce qu’ils sont vraiment sincères. Tu n’as aucune raison d’avoir ce sentiment et personne ne devrait l’avoir, l’important c’est ce qui nous porte, que ce soit la curiosité, la volonté d’apprendre ou juste l’envie de découvrir ! Franchement je trouve ça hyper important, continues de tracer ton chemin Julie, la route ne sera que plus belle 🙂 ! Merci de m’avoir lue en tout cas, et merci pour ton commentaire 🙂

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    2. Et bien moi aussi mes lectures principales sont au rayon jeunesse. Mais parfois je me perds aussi dans des romans pour « plus grands » 😄
      Je vais répondre à l’article, car à moi aussi il m’a beaucoup parlé car vécu.
      Aucun honte à préférer s’évader avec les enfants quand on voit le monde d’adulte d’aujourd’hui ☺

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  2. Merveilleux article emprunt de sincérité et de vérité ! Je suis toujours choquée quand je lis des articles qui attaquent des auteurs comme Guillaume Musso et Marc Lévy, ou les publications de chez Harlequin. Le plaisir que procure la lecture est très personnel et ne devrait jamais être critiqué. Lire c’est s’évader, découvrir de nouveaux horizons et ça n’a pas de prix. Ce fut un véritable plaisir de découvrir votre blog 😉

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    1. Oh merci beaucoup c’est très gentil ! 🙂
      Il me semblait important d’aborder ce sujet, d’autant plus maintenant que je parcours les blogs des uns et des autres. Lire tous ces articles sur tant de livres différents et de voir le plaisir que ça a procuré à toutes ces personnes qui en parle je trouve ça vraiment génial ! Peu importe que ce soit le Goncourt ou la bibliothèque rose, ce qu’on retient c’est que les gens sont heureux de lire 🙂

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    1. Ah mais attention, je ne dis pas que tout se vaut ! Seulement pour moi il est important de ne pas porter de jugement aux lectures des uns et des autres, quand bien même ces lectures ne seraient pas les nôtres ! Si je prends Musso par exemple, je peux dire que c’est un auteur dont je ne lis plus les ouvrages depuis un moment ; par contre, il m’a accompagnée au début de mon cheminement de lectrice ! Ce n’est donc pas une lecture que je renie, au contraire, c’est juste désormais un auteur que je ne lis plus. Pour autant, j’aurais toujours plaisir à avoir des discussions et des avis sur ses ouvrages avec les personnes qui se retrouvent dans ses livres ! L’idée, dans mon article, n’est pas de tout mettre sur un même plan, mais plutôt de mettre tous les lecteurs sur un même pied d’égalité 🙂
      (Et du coup, je vais rester abonnée hé hé 😉 )

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  3. Il y a tellement de « raisons » qui font que les gens n’aiment pas lire, ont peur de lire, peur de s’ouvrir (pas juste à la lecture d’ailleurs, à l’art c’est la même chose). C’est triste.
    Mais je pense que le souci vient de l’apprentissage de la lecture. On demande aux enfants d’apprendre à lire, certes, mais on les juge, on leur donne des notes, on leur humilie (peut-être un terme fort mais quand on a des soucis d’apprentissages on se sent vite humilier, dénigrer, face à d’autres plus « brillants » et sans que cela ne soit vraiment la faute de quelqu’un) quand on ne sait pas lire. Tant que l’on ne ferra pas découvrir aux élèves la joie de lire sans la notation, (la punition) il n’y aura pas de changement. Personnellement, j’ai réussi à lire que le jour où lire n’a pas été une obligation. J’y ai pris du plaisir seulement lorsqu’il n’y avait pas de professeur pour me dire de faire attention, de mieux travailler.

    Quant à l’idée du LowBrow et du HighBrow c’est quelque chose qui est ancré dans la culture, c’est comme ça. On peut faire évoluer les choses, mais c’est long et difficile. Mais tant que certains montreront que c’est possible qu’il n’y a pas qu’une culture pour les Riches/Intelligents et une culture pour les Pauvres/Incultes, le « combat pour la culture » ne sera pas perdu. ^^

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    1. MERCI pour ce commentaire, c’est totalement ce que je pense ! Cest compliqué parce que je savais qu’en écrivant ça, j’aurai du mal à parler de tout (et d’ailleurs est-ce vraiment possible ?!), et du coup ça me fait vraiment plaisir d’avoir des avis et de continuer la discussion comme ça !

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        1. Ahah exactement ! En tout cas, ce n’est qu’un point de vue et ma volonté était surtout de m’exprimer sur un sujet qui me tient à cœur. On s’emballe toujours plus sur les sujets qui tiennent à cœur 🙂

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          1. C’est vrai ^^ et tu as raison c’est un excellent sujet. On peut tellement en dire dessus. Après je pense que parfois on a aussi des aprioris personnelles dans certains domaines. Personnellement je n’ai jamais eu envie de lire Musso, je ne critique pas que l’on puisse lire Musso mais moi, ça ne m’intéresse pas, dans le sens où les résumés de ses livres ne me donnent pas envie. Alors oui, pour moi, il y a des livres qui font partie d’une catégorie que l’on peut nommer « pas intéressant » : tout ce que je n’ai pas envie de lire et/ou que je n’ai pas aimé. et « intéressant » tout ce que j’ai envie de lire et/ou que j’ai apprécié. Pour ma part, je vois les choses ainsi, mais cela ne veut pas dire que ce que je trouve intéressant est valable pour tout le monde, c’est ça qui fait la richesse des choses aussi. C’est de confronter les points de vues et les opinions.

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            1. Je viens de voir que je ne t’avais pas répondu !
              Je trouve que tu résume très bien les choses, pour ma part Musso (puisqu’on reste sur cet exemple) ne m’intéresse plus depuis un certain nombre d’années. Et il y a beaucoup de livres qui ne m’attirent pas. L’avantage c’est qu’il existe tellement de livres, tellement d’auteurs, tellement d’éditeurs, et tellement d’univers qui leurs sont propres, que finalement, tout le monde peut s’y retrouver. Et c’est ça que je voulais souligner. Peux importe qu’on aime ou qu’on n’aime pas les lectures des uns et des autres, finalement l’essentiel c’est quand même d’aimer ses propres lectures 😀

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              1. C’est vrai, tu as tout fait raison. L’important c’est d’aimer et même aussi de ne pas aimer je pense. Parfois, on n’aime pas un roman, mais on a le plaisir de l’avoir lu, de s’être forgé son avis. Mais beaucoup de gens sont étroits d’esprits, ou aime catégoriser les « arts », ou ce qu’il faut ou pas faire ou penser selon sa classe sociale. Tout c’est est ridicule. On peut être « ouvrier » et aimait l’opéra, aimer Victor Hugo ou autre chose dites « grande culture » et être d’un milieu « aisé » et aimer le rap, les BD et tout ce qui passe pour « sous-culture ». Pour beaucoup de personne c’est compliqué d’accepter que la différence fait la richesse du monde.

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    1. Je suis totalement d’accord, et d’ailleurs mon propos n’est pas sur la qualité de tel ou tel ouvrage, mais bien d’encourager à la lecture, sans avoir honte de ce qu’on lit. Après, il n’est pas question pour moi de remettre en cause la qualité indéniable de beaucoup d’ouvrages.
      Je pense seulement que ces ouvrages peuvent parfois effrayer certaines personnes (qui ne sentent pas à la hauteur de la lecture) ou bien tout simplement leur faire penser que, parce que leurs lectures sont « moins qualitatives » (selon la critique ou autre) elles sont moins légitimes.
      (Il est tard, je ne sais pas si je suis claire ahah !)

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  4. …C’est à peu près clair (mais il est tard pour tout le monde…).

    Je vais répéter ce que je viens d’écrire chez Barbara : c’est à chacun de faire ses découvertes. Et puis la lecture n’est pas une fin en soi. On apprend progressivement, le goût s’affine. Et il est légitime de dire ses préférences. Mais tout dépend de la façon de le dire… Il me paraît préférable de montrer les qualités des libres quon aile que de montrer les defauts de ceux que l’on aime pas. Et décrier, de façon générale, tel pu tel type de littérature ne me semble pas une bonne démarche.

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    1. Je suis complètement d’accord avec ça ! (Et j’espère d’ailleurs que ce n’est pas l’interprétation que l’on peut avoir de mon article parce que ce serait vraiment l’inverse de l’effet voulu !)
      Bonne fin de soirée et merci pour ce commentaire 🙂

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    1. Tu as compris toute l’idée de mon article 🙂 ! Après d’un point de vue qualitatif, il y a du bon et du moins bon, mais c’est comme dans tout finalement ! L’essentiel c’est vraiment de passer un bon moment, pouf moi c’est vraiment le plus important en fin de compte ! Et quand je vois le plaisir qu’on les gens à lire et à parler de leurs lectures (notamment sur les blogs), je trouve ça vraiment cool !

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  5. Ton article est vraiment intéressant et je suis totalement d’accord avec toi.
    Le snobisme littéraire est une plaie. On peut reconnaître la qualité des œuvres classiques sans émettre de jugements condescendants sur la littérature plus populaire.
    J’ai des goûts très variés et je lutte régulièrement contre un sentiment de honte. quand je lis de la jeunesse ou du « Jeune adulte ». C’est tellement dommage d’intérioriser cet élitisme!
    Le plaisir de la lecture est un élément essentiel, dont beaucoup sont privés car ils ne se sentent pas « assez bien » pour ça, comme tu l’as si bien illustré.
    Vive la lecture et que chacun puisse lire ce qu’il aime 🙂

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    1. C’est exactement ce ressenti que j’ai vis à vis de certaines personnes de mon entourage et c’est pour ça que je voulais aborder ce sujet. Je suis vraiment contente si ça peut toucher des gens, tout en gardant en tête bien sur que ce n’est que mon avis et que tous les goûts sont dans la nature (et heureusement !) et c’est ce qui fait la richesse de la culture que se construit chaque jour. Je pense que comme tu le dis, on peut reconnaître et apprécier la qualité des œuvres classiques et contemporaines, mais on peut avoir aussi envie de lire des choses plus légères, peut être moins élaborées, mais qui vous nous convenir et nous apporter ce qu’on recherche à ce moment là :). Comme toi j’ai des goûts très variés, qui se sont précisés avec le temps, mais je suis toujours avide de découvertes ! Merci beaucoup pour ton commentaire en tout cas, je suis contente d’avoir découvert ton blog, qui est très chouette !

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      1. Moi je suis contente que tu sois passée sur mon blog, j’ai pu découvrir le tien aussi 🙂
        Merci pour le compliment, que je te retourne, je vais revenir me promener dessus car je n’ai pas beaucoup de temps ce soir, mais j’ai vu des choses qui m’intéressaient 😉

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  6. Salut ! Je découvre ton blog par cet article qui touche vraiment un point essentiel.
    C’est évident que beaucoup de gens jugent selon les types de lectures, les auteurs ou les genres littéraires … en tant que lectrice de SF par exemple, je reçois souvent des haussement de sourcils dans une conversation.
    Moi-même, sans le faire exprès, parfois je me dis que ce n’est pas un « vrai » livre.
    C’est dingue comme on est façonnés pour tous penser pareil !
    Je pense que le système scolaire tel qu’on l’a connu y est pour quelque chose, mais je suis tout à fait d’accord que c’est à chacun de changer cette image et d’essayer de démonter les préjugés … déjà en n’en n’ayant pas soi-même ^^
    C’est pas toujours facile 😉 On a tous des idées préconçues sur certaines lectures des genres qu’on aime le moins.
    Cela touche la culture en général c’est tout à fait vrai. D’ailleurs le motculture est déjà bien connoté … il y a LA culture et puis la pop-culture et la contre-culture … ça décrit déjà bien les cloisonnements ^^
    En tout cas ton article a soulevé le débat et je trouve cela passionnant !

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    1. Tu as totalement raison dans ce que tu dis. Au final, on fait tous preuve, de temps à temps, de préjugés, même sans le vouloir. Personnellement, le fait de découvrir de plus en plus de blogs (et du coup, de plus en plus de contenus divers et variés) m’a amenée à beaucoup plus me questionner, et surtout à envisager d’autres types de lectures que ceux que j’ai toujours eu, et je trouve ça vraiment chouette. De toute façon c’est toujours plus simple de rester dans dans univers qu’on connaît et qu’on aime, c’est plus rassurant, et on est sûr(e)s de pas être déçu(e)s. Le fait de sauter le pas et d’aller vers des univers « inhabituels » pour nous, c’est toujours un peu plus compliqué, mais je crois dans le pouvoir des échanges de points de vues et des discussions. C’est la base de tout, et c’est ce qui fait, je pense, qu’on peut tous aller les uns vers les autres, en partageant ce qu’on aime, sans jugement et avec curiosité 🙂

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      1. En plus, pour ma part, j’ai fini par me lasser un peu de lire toujours le même genre littéraire. Effectivement c’etait très confortable, mais au bout d’un moment, en grandissant aussi peut-être, j’ai commencé à en voir les ficelles. La surprise n’était plus au rendez-vous et j’ai été déçue par certains romans que je pensais aimer.
        du coup je me suis laissée tenter par les conseils des autres et qui me semblaient sympa, j’ai même fait des lectures communes de bouquins qui jusque là ne m’avais pas attirés, pour finalement adorer et passer un super moment ! C’est notamment comme ça que j’ai (re?)découvert que j’aimais beaucoup la SF ^^

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  7. Merci pour cet article si pertinent!
    Pour être honnête, j’ai plutôt connu le problème inverse. Lorsqu’on me demande quelles sont mes passions et que je réponds la littérature, on me traite « d’intello ». Ces comportements accentuent ce phénomène. Et à l’inverse, depuis que nous avons commencé le blog et que vous avons ouvert un instagram, je sens la pression d’une productivité du lecteur. Les préjugés et les apparences ont la vie dure! Uranie.

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    1. Effectivement, il n’y aucun doute que le problème inverse existe, et je pense d’ailleurs que ça peut être aussi une source « décrochage » de certains, notamment sur la période collège/lycée où il est parfois mal perçu d’être « intello » justement.
      Personnellement, on m’a déjà dit, par exemple, que je ferai mieux de regarder ce qu’il se passait dans la vraie vie plutôt que de me réfugier dans mes bouquins. Et je n’ai jamais compris ce genre de réflexion, parce que j’ai toujours eu l’impression que mes lectures justement, m’aidaient à comprendre le monde.
      En tout cas merci pour ton commentaire Uranie ! Je suis passée par ton blog tout à l’heure et j’ai vu que vous étiez deux à tenir la barque, et j’ai adoré parce que c’est aussi le cas sur notre blog 🙂

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      1. Et malheureusement, et contre toute attente, ce constat persiste dans le milieu du travail…

        En effet, cette réflexion manque de cohérence. Il est primordial d’emprunter les yeux des autres pour comprendre le monde! Je suis d’accord avec toi.

        Enchanté, Le joli! J’ai pris le temps de parcourir votre blog ce week-end. Vous abordez énormément de sujets intéressants. Je vais les lire dès que possible. C’est agréable de rencontrer des personnes qui ont la même vision du partage 🙂

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  8. Réflexion très intéressante, d’autant plus qu’elle est applicable à tout ce qui touche de près ou de loin à la culture (et même à toute forme de divertissement… Tiens, parler de culture comme d’un loisir ou d’un divertissement est même parfois mal vu par les plus snobs).
    Si je dois parler de ce que je connais le mieux, les cinéphiles en sont une excellente représentation. Entre ceux qui rejettent le cinéma indépendant car ils en ont l’image d’un cinéma inaccessible, ceux qui rejettent les blockbusters car c’est présenté comme du divertissement, ceux qui vont rabaisser les autres du fait de leur culture cinématographique trop « actuelle » et « déconnectée » des classiques d’il y a 50 ans…

    Finalement c’est probablement un phénomène très classique chez l’humain, toujours ce besoin de valoriser certaines choses aux dépens d’autres. Chaque genre musical a ses snobs, et même des produits culturels plus récents (comme les jeux vidéo) ont leur snobs.

    Peut-être qu’un jour on prendra la culture comme il faut : chacun est confronté à ses propres sensibilités, et lire du Musso n’est pas plus bête que de regarder un film de Truffaut 🙂

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    1. Je pense que la plupart d’entre nous, le fait de valoriser certaines choses aux dépends d’autres nous permet aussi de nous sentir appartenir à un groupe, un cercle, et effectivement, si on rentre dans cette logique, on touche du doigt le propre du genre humain 🙂
      Et finalement en faisant ça, on se stigmatise les uns les autres, plutôt que de partager, et c’est plutôt dommage je trouve. C’était un peu ce que je voulais soulever, sans jugement de valeur, plutôt sous forme de drapeau blanc ahaha !

      Merci pour ce chouette commentaire en tout, qui soulève, comme les autres, bien des questions ! Ce sujet est mine de rien très très vaste ! Je m’en vais de ce pas refaire un petit tour sur ton blog 🙂

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  9. Bon, je n’ai pas lu tous les commentaires, mais je pense que nous nous comprenons tous et toutes 😊 Personnellement, je renouvelle aujourd’hui mes tentatives pour travailler dans une librairie, au rayon jeunesse si possible 😄 Et plus j’avance dans ce domaine, plus je me sens « petite » face aux professionnels en la matière.
    Même pour les BD, il y a les gens qui voient une tendance ou des messages cachés dans les illustrations ou dans les histoires quand moi je n’y vois goutte et que je prends simplement plaisir à voyager dans un monde illustré… Je suis peut-être naïve, vieux jeu et pas une pro, mais ce que je lis, ce n’est que du plaisir et du partage tout simplement. Merci pour cet article très intéressant 😊

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    1. Il n’y a pas de naïveté ou quelque ce soit d’autre je pense 🙂 ! Selon moi, ton parcours personnel pourra toujours être source d’inspiration pour les personnes que tu pourras conseiller en termes de lectures ! Je te souhaite beaucoup de réussite dans ton projet en tout cas 🙂

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  10. Merci beaucoup pour cet article, je partage totalement ton avis. Il n’y a pas de mauvaises lectures, chacun est libre de lire ce qui lui plaît. Mais il est vrai qu’en tant que blogueuse, je me pose parfois la question de me dire « je ne vais quand même pas lire ça ? ». C’est terrible !

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  11. Cela me rappelle une scène de La Tête En Friche (un film moyen, par ailleurs). Casadessus initie Depardieu à la lecture. Depardieu essaie de lire dans sa cabane de jardinier, et plonge dans un dictionnaire à chaque mot qu’il ne comprend pas. Il se perd dans le dictionnaire et de rage l’envoie bouler en gueulant sur son chat et en décrétant » C’est pas pour nous, ça ! »
    Voilà, tout le problème de l’accès à la culture et à l’émancipation qu’elle génère est là : dépasser l’idée que « ce n’est pas pour moi ». Il y aurait tellement à dire sur ces milliers de gamins à qui des profs indignes ont fait comprendre plus ou moins subtilement qu’ils ne sont que des merdres, et qu’ils finiront en lycée pro ou chômeur, et que ce que Bourdieu appelait la culture légitime n’est pas pour eux.
    Heureusement, des légions de profs géniaux font comprendre l’inverse aussi, à contre-courant d’une société qui valorise un enfermement débilitant.
    Ce « c’est pas pour moi », je le constate tous les jours : je travaille dans un cinéma Art et Essai, juste à côté d’un UGC. Il n’y a qu’à voir la sociologie de nos spectateurs : exactement ce que Rochefort dit dans ta citation, tandis que les classes populaires passent devant mon cinoche (sans s’y attarder, comme si de la kryptonite les empêchait de rentrer) pour aller à l’UGC.

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    1. Ce que tu dis rejoins totalement ce que constatait Jean Rocherfort dans cet entretien, et c’est très intéressant, merci d’avoir pris le temps de laisser ce commentaire.
      Je pense qu’effectivement, si on a le malheur d’être un élève « moyen » ou en tout cas moins réceptif à toutes ces questions, on est rapidement stigmatisé par certains profs, par certains élèves, et finalement par nous-même parce qu’on se sent « pas capable ». Et finalement dans tout ça, je me demande où passe le plaisir de la découverte, sans frilosité, sans appréhension et sans jugement.

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  12. Un très bel article qui résume vraiment bien la situation actuelle.
    J’ai eu de la chance, j’ai grandi dans une famille ou les livres ont vraiment leur importance. Mes parents nous ont toujours acheté les livres que l’on voulait pour nous permettre d’acquérir une ouverture sur la culture, le monde, etc.

    Au départ, quand ils nous emmenaient dans les musées, on râlait un peu (problème aussi de certains musées qui ne s’adaptent pas au jeune public même s’il y a des évolutions de nos jours). Aujourd’hui, me rendre dans des lieux culturels est devenu naturel pour moi et j’aime ça. Malheureusement, ce n’est pas le cas de toutes les familles. Et c’est là où il y a un travail important à faire au niveau de l’école, des bibliothèques, etc, d’ouvrir les enfants sur la culture pour que cela devienne aussi naturel pour tous.

    Je me rappellerais toujours de la fois où je suis entrée dans une librairie avec une amie. Elle semblait chercher un livre mais quand je lui demandais le titre ou la collection pour l’aider elle n’osait pas me le dire. J’ai fini par découvrir qu’elle cherchait la collection Harlequins et qu’elle n’avait pas osé me le dire par peur de ma réaction et de mes moqueries. En vérité, je n’ai eu aucun jugement sur le livre et cela lui a fait plaisir. C’est une personne extrêmement intelligente qui a enfilé des tas de classiques et autres romans mais qui a côté de ça aime se détendre en lisant ce type de livres. Et bien ce n’est pas un mal et il n’y a pas à en avoir honte.

    Peu importe le livre que nous lisons, l’important, c’est l’acte de lire et il existe des livres pour tous alors cessons de juger les gens sur le nombre de classiques à leur compteur ou le fait qu’ils ne lisent que des mangas ou je ne sais quoi. Bref tout ça pour dire merci pour ce super article !

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    1. Merci pour ce super chouette commentaire ! Je rejoins totalement ton point de vue. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un jour plus personne n’aura honte de découvrir des choses par rapport au support utilisé ! (je ne sais pas si c’est très clair comme phrase mais je ne sais pas trop comment le dire autrement^^)

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  13. Je viens de tomber sur cet article et le trouve tellement juste! J’avais pensé à écrire là dessus mais, après avoir lu ton texte, je ne sais pas si je pourrais générer de la valeur ajoutée 😉
    En tout cas je suis totalement d’accord avec toi, la lecture est avant tout une partie de plaisir, que ce soit pour se divertir, apprendre, réfléchir,… Chaque livre est unique et touche le lecteur personnellement… ou non. Sinon comment expliquer que certains lecteurs soient déçus de livres acclamés par la critique?
    Comme toi, mes lectures sont très variées et chacune m’apporte quelque chose de différent. J’aime Zola pour son style et son réalisme, mais j’aime aussi Stephenie Meyer pour ses univers fantastiques, son imaginaire et ses histoires d’amour. J’aime Musso pour ses enquêtes haletantes et j’aime Jean-Michel Guenassia pour ses fresques historiques. Alors pourquoi juger? Comme tu le dis, les « snobs de la littérature » tendent à rabaisser d’autres lecteurs car ils lisent des ouvrages jugés trop légers, trop divertissants… Ils dénigrent non seulement le lecteur mais aussi tout le travail d’écriture, d’édition et de commercialisation qui a permis de publier ce livre. Certes, j’émets parfois des avis négatifs sur certains livres, mais il s’agit de mon ressenti et jamais je n’irais juger ceux qui les ont apprécié. Je peux ne pas comprendre l’engouement, mais je préfère que mes proches (et non proches!) lisent des livres que je n’aime pas plutôt qu’ils ne lisent rien, car cela permet tout de même d’échanger autour de la littérature, ce qui me réjouit toujours.
    Et attention, je me réjouis que mes proches lisent car la lecture est ma passion, mais je ne dénigre pas pour autant ceux qui ne lisent pas (ou comment tomber d’un snobisme à l’autre)! Certains préféreront passer du temps à la salle de sport, d’autres au cinéma, dans la cuisine, d’autres encore mêleront toutes ces activités…
    L’important est de faire quelque chose qui nous apporte du bonheur, peu importe ce qu’en disent les mauvaises langues!
    … Je me suis un peu écartée, mais tout ça pour te remercier pour ton article 🙂

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis totalement d’accord avec toi, et je ne pense pas que tu te sois écartée du sujet initial, au contraire je pense que tu résume tout : « l’important est faire quelque chose qui nous apporte du bonheur » 🙂

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    1. La littérature est tellement vaste, c’est ce qui fait son intérêt ! 🙂
      Je ne connais pas du tout la littérature sportive, mais je ne doute pas du tout de sa qualité ! As-tu des exemples ?
      Je sais par exemple que Cécile Coulon, une jeune auteure que j’affectionne beaucoup, vient de publier « Petit éloge du running » !

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  14. Bravo ! J’adore cet article que je trouve très bien écrit !
    J’ai eu comme toi une personne l’été dernier qui m’a dit : « non mais toi t’es intelligente tu lis énormément  »
    complètement faux !! cela n’as rien à voir ;
    En plus si j’étais intelligente je pense que je ne serais pas dyscalculique lol et comme tu le dis si bien il suffit simplement de trouver le type de livre que l’on aime.
    Pour ma part je suis très curieuse et assez éclectique dans mes lectures 🙂 Au plaisir de te lire

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂
      Comme tu le dis, l’important c’est de trouver ce que l’on aime, et de se laisser porter 🙂 ! Je vais en profiter pour explorer ton blog plus en profondeur, je n’avais pas eu le temps de le faire jusque là 🙂 ! Au plaisir de te lire également, et d’échanger à nouveau avec toi !

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  15. C’est un très bel article, bien écrit et qui plus est extrêmement intéressant et d’actualité ! Plusieurs personnes soulèvent ce sujet en ce moment, c’est hallucinant ( entre toi, Alice Pumpkin ou encore Ada de La Tournée des livres) C’est génial de voir dénoncer ce travers sans pour autant plonger dans le mépris qu’on ceux qui viennent apporter un jugement de valeurs à nos goûts variés en littérature.
    Le passage où tu parles de ta connaissance qui ne lit pas parce qu’elle « n’est pas intelligente » est poignant. J’ai le même cas de figure avec ma nièce est en CP et qui apprend à lire, elle a des difficultés d’apprentissage dues à son hyperactivité, et là où elle a le plus de mal c’est pour la lecture. Et l’entendre dire sans cesse « mais je sais pas lire, je suis bête », « c’est mes copains qui me disent ça et ma maîtresse » etc, c’est juste déchirant. Tout simplement parce qu’elle n’a pas le même rythme, elle est catégorisée de stupide, et malheureusement cela lui ait prendre la lecture en haine presque parce que pour elle cela lui renvoie sa supposée « bêtise » comme le juge les autres… Même lui proposer à la maison de prendre le livre qu’elle veut et qu’on en lise quelques passages ensemble, elle se renferme directement parce qu’elle « ne sait pas lire » … Bref, tout ce contexte n’aide vraiment pas et affecte d’une manière tellement personnelle chaque individus mais on ne s’en rend pas compte, ou du moins ceux qui jugent sans cesse ne remarquent rien.
    Je baigne dans le snobisme, qu’il soit littéraire, culturel ou social même avec mes études. Je suis en prépa littéraire et bordel, c’est tellement affligeant cette estime « d’élite » dans cette formation. La dernière fois je lisais un young adult, je me suis tellement faite jugée par un camarade de classe que j’en ai ris nerveusement. Et c’est dingue parce que je ne mène pas large, je n’assume pas assez ce que je lis alors que pourtant j’en suis fière, c’est mes goûts et c’est ma culture justement, mais je n’ai pas pu m’empêcher quand il m’a demandé ce que je lisais de lui dire « Je pense que tu ne vas pas aimer et trouver ça ridicule  » alors que bordel, y’a rien de ridicule à lire. Je m’en veux de ne pas lui avoir juste montré le livre en souriant pour lui prouver que je me fous de son jugement, que ce n’est pas lui et ses grands titres qui vont construire mon évolution de lectrice. Mais voilà, ce snobisme nous touche tellement que soit on perd le goût de la lecture, soit on a du mal à dévoiler ce qu’on lit avec fierté…
    Bref excuse-moi je pars trop dans le personnel haha, ton article a vraiment beaucoup résonné en moi !

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire !
      J’ai lu aussi pas mal d’articles sur ce sujet ces derniers temps, dont celui d’Alice Pumpkin et c’est vrai que c’est hyper intéressant (et rassurant !) de voir que nous sommes nombreux à partager ce point de vue.
      Finalement, c’est un sujet, comme beaucoup d’autres, où il faudrait juste une chose : un peu plus de tolérance.
      Et je parle vraiment de tolérance des uns envers les autres, parce que j’avais notamment eu une discussion avec quelqu’un qui me disait qu’il y avait aussi un certain mépris aussi vis à vis de ceux qui lisent plutôt des grands classiques.
      Je pense vraiment que nous avons tous beaucoup à nous apporter, surtout avec la diversité de blogs qui existent et qui traitent de thèmes et de types de lectures aussi différents !
      On y arrivera un jour héhé, « love is all » comme on dit 🙂

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      1. Oui c’est vrai, on a tendance à penser que le mépris vient dans un sens vertical, de « l’élite » qui lirait des classiques mais en vérité ceux qui aiment les grands classiques sont soumis à ce jugement de valeur. La preuve on associe directement classiques à élite, encore aujourd’hui…
        Tu as tout à fait raison !

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  16. Je le trouve très bien, ton article ! Tu dis la même chose que moi, d’une manière différente (et moins virulente, aha, mon agacement se perçoit à 3000 km).

    J’ai lu aussi l’article que tu m’as filé, je ne crois pas qu’elle ait compris : bien sûr que Musso =/= Hugo ! Mais comme le dit Babitty Lapina sur le blog que je t’ai filé, chacun son niveau de lecture, et ça implique aussi le temps d’arriver à des lectures plus difficiles. (et ce ne sera peut-être pas le cas, osef)

    Mais moi aussi, je suis trop triste quand quelqu’un dit qu’il n’est pas assez intelligent pour lire ! A chaque fois, je monte sur mes grands chevaux, en mode « C’est qui le responsable de ça ? », et ben le responsable, c’est la société élitiste !

    Aha, je me suis reconnue pour l’art contemporain, ça ne me touche absolument pas, c’est très critiqué je trouve (et souvent de manière injuste) mais dans le futur, ce sera peut-être super apprécié !

    Et je vais avoue un truc : en tant que grande lectrice (mais de contemporains, alors forcément, hein…), à part quelques exceptions, j’ai pas trop accroché aux classiques. Et aujourd’hui, ça va mieux ! Parce que j’en ai envie !

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