Cinéma

Bienvenue au Parasite!

Sachez que je serai brève, surexcitée mais brève, car parler de Parasite c’est un mélange exceptionnel d’entrain et de retenue timide, l’affaire étant de ne pas défleurer un tel film mais de vous communiquer l’envie (« l’envie d’avoir enviiiie »).

Parasite, c’est un peu tout à la fois : un instant précieux de cinéma, un mélange des genres subtil et abouti. Rire et angoisse se mêlent avec justesse à la critique sociale, l’humour côtoie le grave, le décalé partage l’horreur, le tout dans une image parfaitement construite et élégante.

Pour l’histoire, je ne vous dirai qu’une chose, c’est l’histoire d’une famille. Stop.

Parasite

La Corée, de ses couches d’entre-sols aux villas trop grandes, se révèle sous la maîtrise de Bong Joon-ho. La bande son et la direction d’acteurs sont irréprochables. Le rythme et l’originalité scénaristique sont parfaitement mesurés et, enfin c’est le soulagement, enfin une Palme d’Or amplement méritée, ni ennuyeuse, ni poussiéreuse, ni dépressive!

Si le fond n’est pas nécessairement joyeux, cet ensemble de bons dosages me permet de vous conseiller ce film les yeux fermés. Sans rien en dire, car finalement ce serait déjà beaucoup trop, il faut s’attendre à des rebondissements (et les bons!), à un sublime équilibre des émotions et à de très bonnes séquences narratives.

Alors simplement pour la malice de Parasite, pour son histoire, pour ses jeux de regards, ses comédiens fantastiques, aussi attachants qu’agaçants, ses cadrages, sa lumière, ses décors, tout ce qui démontre le fin savoir faire de Monsieur Bong Joon-ho, simplement pour ces (nombreuses) raisons, je vous demanderai sans plus attendre de me faire confiance et de voir ce chef d’oeuvre.

La Moustache

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7 réflexions au sujet de “Bienvenue au Parasite!”

  1. Je l’ai vu et j’ai apprécié, éclairage sur « les enfants du paradis » modernes et leurs parents qui n’ont pas de pétrole mais beaucoup d’idées loufoques !
    Avez vous vu  » Roubaix » et « Perdix » Non ? chacun dans leur registre sont très réussis – les acteurs et actrices excellents — Les Vosges fort, verdoyant, lumineux et Roubaix sombre, décadent, à la Pasolini inclus ! alors fendez vous de deux séances .

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